L’amour
A l’aurore
les yeux s’ouvrent sur la vie
Grâce à cet amour que se sont porté deux amants
Premiers cris, ri, grandi, puis petit à petit
Bercé par des histoires de prince charmant
Je découvre ce qu’est l’amour, et depuis je t’attends.
Posant pas à pas sur le sentier, cheminant
Devenant en âge mûr d’être cueilli
Par des princes plus ou moins charmants
Mais où es-tu toi mon véritable ami ?
A chaque rencontre ton manque se ressent
Certains passent leur existence à t’attendre,
D’autres n’osent pas te voir lorsque tu es là,
Tu fais peur et à la fois attires les cœurs tendres,
Toi l’Amour avec un grand A
Oser l’amour,
c’est risquer le rejet, la perte, l’abandon,
Mais à quoi bon vivre si on ne le fait pas pour de bon
Pour cet amour véritable,
Qui remplit notre cœur d’une force incomparable
Celui qui nous donne des ailes
Qui nous fait nous sentir si belle
C’est
en fin de matinée sur le chemin de l’existence
Croisant ton regard, je reconnais cette lumière si intense
Dans tes yeux, enfin prête à vivre une vraie romance
Dans laquelle tu n’interfères pas sur mon indépendance
Toi qui
sais m’écouter mais aussi te raconter,
Toi qui sais comment me toucher, me caresser,
Autant que me séduire et me faire rire
Avec toi je veux m’élever et m’épanouir.
Parfois
cet amour véritable paraît impossible
De multiples obstacles se mettent sur notre chemin
Et nous empêche de le rendre visible
Un mariage, une distance, un gamin
Finalement toute excuse est valable
Pour s’enfermer dans le chagrin.
On est
réunis aujourd’hui parce que toi Céline assise
à cette table
Tu as pris le risque d’aller vers cet amour véritable
Malgré les obstacles qui s’avèrent finalement
franchissables
Et moi je trouve cela vraiment admirable
La journée
continue et à son tour
Votre lumière porte ses fruits
Une nouvelle flamme voit le jour
Le petit Alban ouvre les yeux à la vie
Sur votre
sentier, le soleil commence à peine à monter
La route est encore longue avec tant de choses à partager
Que le bonheur vous suive à chaque pas jusqu’au crépuscule
de la vie
En attendant c’est l’heure de faire la fête avec
tous les amis
Frédérique
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L’amour
n’est pas tout fait. Il se fait. Il n’est pas robe ou
costume prêt à porter, mais pièce d’étoffe
à tailler, à monter et à coudre. Il n’est
pas appartement, livré clefs en main, mais maison à
concevoir, bâtir, entretenir, et souvent réparer.
Il n’est pas
sommet vaincu, mais départ de la vallée, escalades
passionnantes, chutes dangereuses, dans le froid de la nuit ou la
chaleur du soleil éclatant.
Il n’est pas
un solide ancrage au port du bonheur, mais levée d’ancre
et voyage en pleine mer, dans la brise ou la tempête.
Il n’est pas
OUI triomphant, énorme point final qu’on écrit
en musique, au milieu des sourires et des bravos, mais il est multitude
de "oui" qui pointillent la vie, parmi une multitude de
"non" qu’on efface en marchant.
Ainsi être FIDELE,
vois-tu ce n’est pas : ne pas s’égarer, ne pas
se battre, ne pas tomber, c’est toujours se relever et toujours
marcher.
C’est vouloir
poursuivre jusqu’au bout, le projet ensemble préparé
et librement décidé. C’est faire confiance à
l’autre au-delà des ombres de la nuit.
C’est se soutenir
mutuellement au-delà des chutes et des blessures. C’est
avoir foi en l’Amour tout-puissant, au-delà de l’amour.
Michel Quoist, lu
par Maud
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